Avant de mourir, je veux…


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TPS 48hrs (Technique de Productivité de la Semaine, TPS)
Trouvez votre route
Je lisais un article tout récemment sur le phénomène de la mort par épuisement professionnel, ce qu’on appelle en Japonais, Karoshi.  Dans les dernières décennies, ce phénomène est devenu de plus en plus important en particulier au Japon.  Après la deuxième guerre mondiale, la notion de productivité au travail est tellement devenue centrale à la reconstruction du Japon que le point de référence au travail était mesuré en quantité d’heures travailler et ce, au détriment complet et total de la vie personnelle et familiale de l’individu.  Plusieurs exécutifs de haut niveau se sont suicidés de façon spectaculaire en se jetant littéralement du haut de l’édifice où il travaillait pour mettre fin à leur calvaire.  En général, la notion de productivité est souvent associée à celle d’en faire plus, plus vite, c’est- à-dire, à travailler toujours plus fort et à donner le maximum jusqu’à l’épuisement. Malheureusement, on sait aujourd’hui que cette façon d’approcher le travail est totalement contre-productive. 
Je me permets de vous en parler, car c’est que j’ai vécu plus tôt dans ma vie où pendant quelques années, moi aussi, j’ai cru fermement que pour réussir, je devais sacrifier ceux qui me sont chers, ma santé et mes amitiés.  J’étais convaincu que pour accéder à la réussite professionnelle et financière à laquelle j’aspirais, il n’y avait qu’une seule route possible : celle du travailleur acharné.  Bien entendu, il faut y mettre les heures et l’effort pour parvenir à concrétiser ses rêves. Mais ce n’est pas le seul critère pour y parvenir. Sans un plan définissant de manière précise où vous voulez vous rendre et ce  que vous voulez devenir, la quête de vos rêves se transforme souvent en une course folle épuisante où la désillusion et le regret sont trop souvent la destination finale.  Comment s’en sortir alors? Comment gravir la montagne qui se dresse devant nos rêves, atteindre le sommet tout en conservant un profond sentiment d’accomplissement une fois la tâche réussie?  Comment étouffer la voix intérieure qui nous crie chaque jour que nous ne marchons pas sur la bonne voie? Comment éviter le piège, de l’alcool, de la drogue, du sexe, du magasinage compulsif qui ne servent au fond qu’à recouvrir  cette voix intérieure?
En 2011, une artiste américaine, Candy Chang, suite au décès d’une personne qui lui était chère, a transformé une maison abandonnée en centre d’art collectif. Elle était curieuse de voir si d’autres personnes avaient comme elle le sentiment de vivre une vie axée sur l’urgence d’agir et sur l’accomplissement. Pour y parvenir, elle a construit un immense tableau dont la grandeur faisait plus d’un côté complet de la maison où elle invitait tous ceux qui passaient à proximité à y  compléter une simple phrase : « avant de mourir, je veux… ». Son projet fut un très grand succès et déclencha un mouvement aux États-Unis.  Voici quelques exemples des réponses reçues sur le tableau :
 
  • Avant de mourir, je veux… : écrire un livre
  • Avant de mourir, je veux… : dire à ma mère que je l’aime
  • Avant de mourir, je veux… : chanter pour des millions
  • Avant de mourir, je veux… : parler devant un stade rempli
Pourquoi un projet aussi simple a pris autant d’ampleur et fut un tel succès? C’est qu’il permet de mettre en perspective la durée limitée de notre vie.  Il nous reconnecte à des rêves et à certains regrets universels que l’urgence du quotidien aide à camoufler.  Il redonne un sens profond à ce que nous voulons devenir et à ce que nous voulons vivre. En fait, il nous réunit à nouveau avec la personne que nous sommes et que nous avons parfois oubliée ou abandonnée. Dans son livre The Accidental Creative, Todd Henry raconte l’histoire d’un de ses amis qui lui pose la question suivante : quel est le territoire sur la planète qui a le plus de potentiel? Les réponses à une telle question peuvent être nombreuses et divergentes. Certains vont répondre les grands champs pétroliers, les mines d’or de l’Afrique, la région de New York, etc.  La réponse la plus juste est le cimetière. Pourquoi ?  Il est rempli de livre non écrit, d’entreprise jamais constituée, de relations inachevées, de marathons jamais courus, de voyages jamais réalisés, etc. Triste n’est-ce pas? Est-ce la route sur lequel vous êtes engagés?
 
La productivité ou la performance sans sa contre partie essentielle, le sentiment de gratification celui qui donne un sens profond à votre vie, est une course sans fin vers les regrets douloureux d’une vie non achevée et d’une vie vide de sens. Et ceux qui pensent qu’ils auront toujours demain pour faire le travail d’aujourd’hui, vivent dans l’illusion : un jour, ils ne pourront plus rattraper le temps perdu.   La façon dont nous nous engageons dans notre travail à un impact profond sur la façon dont nous nous engageons dans la vie en général. Il est central à nos vies de sentir que le travail nous permet de nous accomplir.  Sentir que l’on peut contribuer à améliorer nos vies et celle de notre communauté est essentielle à une vie riche et gratifiante. Ne perdez plus de temps. Engagez sur la voie de la productivité gratifiante. Partez dès maintenant à la conquête de vos rêves.
 
Cette semaine, prenez une heure pour réfléchir à votre niveau de satisfaction par rapport à votre vie personnelle, familiale, professionnelle. Allez dans un café ou isolez-vous. Apportez  avec vous un stylo et un bloc-notes. Faites l’exercice d’évaluer  votre niveau de satisfaction envers votre vie sur une échelle de 1 à 10. Peu importe votre âge ou votre situation, il n’est jamais trop tard pour évaluer avec réalisme votre situation actuelle et  de jeter un regard brutal sans compromis sur vous-même.  Vivre dans un monde d’illusion et se raconter des histoires pour se convaincre de l’existence d’un bonheur qui n’existe pas est une route qui vous mènera à une vie remplie de regret.  Quel aspect de votre vie avez-vous le plus difficile à regarder froidement? Prenez des décisions et clarifiez rapidement la meilleure prochaine étape (MPE) nécessaire pour débuter votre transformation. Reconnectez avec votre liste de rêves tous les matins. Rappelez-vous chaque jour : le livre que vous voulez écrire, la carrière que vous désirez, mais que vous avez abandonnée, la vie de couple et familiale dont vous rêvez ou encore, le voyage dont vous rêvez depuis trop longtemps. Ces rêves sont là pour vous. Et lorsque d’imaginer les avoir accomplis vous apporte un grand sentiment de bonheur et de satisfaction, c’est que vous êtes sur la route pour enfin devenir productif tout en vivant la satisfaction de marcher dans la zone de productivité gratifiante. Poursuivez vos rêves! Il ne vous reste maintenant qu’à vous mettre intensément au travail  et à vous activer avec intention.  C’est la route de la productivité gratifiante : l’action et la signification combinées se nourrissant l’un de l’autre.  Autrement, l’intense tourbillon du quotidien fera disparaitre vos rêves aussi vites qu’ils sont apparus. Bonne réflexion et n’oubliez pas : engagez-vous!
 
La lecture de 48hrs
Ma lecture de la semaine fut consacrée au livre Die Empty, de Todd Henry.  Un livre qui nous recentre sur l’importance de terminer sa vie avec un sentiment profond d’accomplissement.
 
La Citation de la Semaine
Le plan a plus de chance de réussir si vous connaissez bien l’environnement dans lequel vous évoluez. Et même si vous pensez être en contrôle de la situation, demeurez à l’écoute et ajustez-vous si nécessaire. Un bon plan fonctionne jusqu’à tant qu’il ne fonctionne plus et il faut alors en développer un nouveau. Ce qui peut arriver souvent et rapidement.
 
Nourrissez votre esprit avec des bonnes vitamines
Restez en contact avec vos passions et inspirez-vous de la vie des grands de ce monde. Avant de vous coucher le soir, laisser les écrans de côté et imbiber votre esprit avec la lecture des grandes biographies de ce monde.  Inspirez-vous de ceux qui ont fait leur marque en créant énormément de valeur dans leur entourage.  Rappelez-vous qu’ils ont tous commencé dans la simplicité comme vous (les Mandela, Ghandi, Mère Teresa, Da Vinci, Churchill, Michelangelo, Einstein, Jobs, Bono, Mozart, etc.).  Les grands lecteurs ne sont pas tous des grands leaders, mais les grands leaders sont tous des grands lecteurs! 
 
Chaleureusement,

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